Une nouvelle de Bernard Chapuis.
Mai premiere maîtrasse Ecouter Bernard Chapuis
Èlle feut mai premiere maîtrasse. Pai lai cheute, i en é aiyu d’âtres, mains ne le rdites pe.
Maidaime. Ran que lée â vlaidge aivait drèt è ci titre. Les âtres aiduy’tes, l’eusaidge nos perméchait de les aipplaie pai yote ptét nom mains en les vôjaiyaint.
Èlle sembyait sains aidge, tote de noi vétie. De tos ses véyes éyeuves, tot piein sont moûes, et cés que survétchant aint bogrement dépéssè l’aidge qu’èlle aivait dâdon. Èlle (...)
Dans le Ghete, la revue du Clos du Doubs, paraissent régulièrement des contes écrits par La Chandolatte, alias Madeline Froidevaux.
Voici un conte de Noël lu par Marie-Madeleine Oriet, à Porrentruy, le 25 avril 2009.
Patois d’origine de Soubey, lu avec un accent vadais.
Le même conte lu par Michel Cerf, accent ajoulot
textes en patois et en français Cromas de Nâ
Aîche tôt qu’nôs aivions r’cié de Paris le catalogue de Lai Samaritaine, nos, les quatre afaints, nos batayïnt po l’avoi et faire des prodjets (...)
Dans une ancienne émission de RFJ, Yvonne Froidevaux, des Franches-Montagnes, raconte les souvenirs évoqués par les billes de son enfance.
Les deux billes
Les deux cloques
Beaucoup de jeunes Jurassiennes ont fréquenté des pensionnats en Suisse alémanique.
Voici le témoignage de Mme Godat, du Noirmont.
La traduction en français suivra.
Le récit de Mme Godat
Agnès Surdez a enregistré Mme Godat :
Le couvent de Melchtal, communauté de Bénédictines
Situation de Melchtal
In an e Melchtal (OW)
Djeuqu’en l’aîdge de dieche ans, 1 é vétyu è Cofaivre, tchie les Mèrgats. Mon père était ôvrie es CONDOR, mai mère nos éyeutchalt, mai soeuratte et pe moi. In bé djoué, mon père é trovè ïn (...)
Aimé Lachat, enregistré par Christiane Lapaire, le 3 novembre 2011, nous raconte un dimanche de son enfance.
Le journal La Baroche présente Aimé Lachat
à propos de la scie robot ...
Il s’agit d’une scie rabot
On l’appelle ainsi parce que ses dents sont affûtée en biseau de chaque côté, alternativement à gauche et à droite de la ligne de coupe. Elle combine ainsi l’effet de sciage et de rabotage de la coupe.
Ces scies sont très efficaces, elles sont utilisées dans les concours de vitesse de (...)
En patois de Courchapoix, Val Terbi
Enregistrement par LJ Fleury, le 22 octobre 2012
Les débuts du petit berger
Les distractions des petits bergers
Les travaux
Les chevaux en plus des vaches
Les vélos, les habits noirs qui vieillissent avant l’âge, les métiers des rouliers, la peur du gendarme
Repas et souvenirs de guerre, les contacts avec les soldats
Peurs et secrets
Chez le médecin
Dans les archives du Curé Jolidon de St Brais, se trouve un texte qui illustre une page peu connue de la vie de nos villages.
écouter l’histoire racontée par Agnès Surdez
Joseph Willemin habite à Courchapoix. Il vient de fêter ses 85 ans, en juin 2014. Il nous raconte sa vie de jeune berger de 14 ans, avec son frère de 15 ans, durant la guerre de 1939-44.
Le papa de Joseph était tonnelier. Il est décédé fort jeune en laissant une veuve et plusieurs enfants.
1. Deux adolescents responsables des troupeaux de vaches et de chevaux
2. Le Plan Wahlen et les soldats au village
3. Gagner sa place de berger à la « démise », une pratique cruelle.
La vie des petits bergers, le (...)
Djûes d’âtrefois
Dis graind’pére, tchaind t’étôs boûebat, en qu’és djûes djûeyis-vos ? Raiconte-me, s’è te pyaît.
È bïn voilì : Nos nos aimusyaïns tot pyein endfeûs, svent su le tchmïn. Lai tchâssie n’était pocoué encombrèe d’aûtos, de teufs, ne bruts de moteurs ! Y me svïns di premie vélo odjoiyie pai le méssaidgie ! (...)
Mes condgies d’écôle
Mes pus bés seuvnis d’afaint, mitnaint qu’y seus ïn hanne, y remuse, ç’ât cés di temps des condgies d’écôle ! Y aivôs lai tchaince de les péssaie en lai férme de mes grainds-pairents. Pus de tcheûsains d’aippare l’hichtoire suisse, les réyes de grammére, les calculs. Gréynè en lai pyeume sains rébyaie les pyeins pe les délyès, pe taint d’âtres yeçons, tchoses qu’ïn afaint dèt saivoi en sai sôtchie d’écôle. Le raicouédjaire était chtraingue, mains djeûte. En lai férme aivô mon graind-pére, les (...)
Ïn bé crôme
De mon premie couté, y en voidge ïn seuvni revirie. Y ne djâse pon di creûyat ébretchie, trésôe de mes annèes d’écôle, que ne tchitie djemais mai baigatte ! Ç’ât di couté rci dâs mon parron, le djoué de mai confîermâtion.
« Tins, qu’è m’dit en me baiyaint ène petéte roudge boûete. Mitnaint, t’és quâsi ïn hanne ! Aippare ïn métie, faire ton écôle de soudait ; pe t’és prât po cheûdre ton tchmïn dains lai vétchaince. Y tchuât que t’en feuseuche bon eûsaidge ». (...)