
Pour l’An Nouveau
Il est des gens qui sont venus au monde pauvres comme moi.
Je (leur) souhaite de tout mon coeur,
Maintenant que la nouvelle année est là,
Le pain de chaque jour
Comme dit la vieille prière.
Et pour qu’ils ne soient jamais trop malheureux
Je leur souhaite encore de bien s’aimer les uns les autres.
Du pain et de l’amour
Tout est là.
Le pauvre n’a pas sujet de se plaindre
Si toute son existence,
Du berceau à la tombe
Il a du pain et de l’amour.
Note :
{djuqu’à vé de bô} pose un problème de traduction.
{Vé de bô}, littéralement «
ver de bois
», serait-ce le ver qui s’attaque au cercueil
?
Traduction Bernard Chapuis