Charles de Roche, dans l’introduction de sa thèse de doctorat, présentée à Zurich en 1906, parle de l’état du patois dans la vallée de Moutier-Grandval.
Quant à la vitalité de nos patois, les révélations pénibles de Zimmerli me dispensent d’en dire plus long. Elles ne sont que trop vraies. Pour la dialectologie le val de St-Imier est déjà mort ; grâce au chemin de fer toute la vallée de 1a Birse est mourante et dans un avenir prochain l’idiome indigène de la contrée qui nous occupe ne sera plus. Déjà le chef (...)
Un article de Denis Moine, dans sa chronique Au fil du temps publiée dans le Quotidien jurassien du 1er septembre 1976.
Voir l’article concernant le patois dans la Constitution jurassienne
Paru dans Micromania n° 54
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Bernard Chapuis nous raconte une histoire du maire de Bonfol, et de son voyage en carrosse
Djoset Barotchet, auteur de nombreux textes en patois, rencontre le 30 juin 1967, un groupe d’étudiants venus visiter le Jura.
Il leur parle de son amour du Jura et de sa langue et affirme :
le Jura sans patois, c’est comme un café sans distillée !
Texte dit par Maurice Jobin, Alle
Paru dans LQJ du 20 novembre 2013
• QUESTIONJURASSIENNE
L’appel au oui des patoisants jurassiens, en patois bien sûr
Fédération des Patoisants du canton du Jura, Maurice Jobin, président, Alle
៑ L’Jura, l’bré d’enne var’tâbye cevlisâchion …
Les dgens di nord c’ment les dgens di sud aïnt po traîts tcheûmun, enne dichpojichion d’échprit, c’ment de tiûre, tiu les poétches va d’âtre yûes è tses peupyes, dïnche qu’ïn imprèchion onje d’aippairtchaince tiu les r’laye â péssè è â ses valous.
L’ patois fât paitchie de ci (...)
Sur la façade de l’ancienne école d’Epiquerez, une inscription en patois intrigue les passants.
L’un d’eux, M. Von Arx que nous remercions, a photographié le texte et demandé la traduction.
Voici la traduction par Bernard Chapuis :
Inscription sur l’ancienne école d’Épiquerez
Raicouédjè mes âfaints ât loin d’être enne tiude.
De fur en vote écôle è vos fât aivoi tiute.
El ât aidé, las moi ! pus taid qu’en ne le tiude.
Ce tercet est de Jules Surdez, qui fut instituteur à Epiquerez, et qui est connu comme (...)