Paru dans
LQJ du 13 septembre 2013
Dans {Le Trésor de l’Ecolier} , livre de lecture du début du siècle passé, on peut lire une fable intitulée {La conscience} et signée du mystérieux pseudonyme de Stop .
En voici le début adapté en patois :
{È soénnait méneût â cieutchie di v’laidge.
Tot dremait, safe ïn hanne
Que s’en allait dains le tchaimp di véjïn
Po déreubaie des pommates.
È boussait sai boy’vatte en montaint lai gasse.
Lai rûe, è tçhétçhe toé, breûyait en son djâsaidge :
«
Nôs s’rons pris, nôs s’rons pris
!
»
«
Nian, nian, bouédj’nait l’hanne, èt peus les tchavétch’ris
Dyïnt : «
Chié, chié
!
» chu son péssaidge
Èt viraiyïnt d’avô des p’téts hieûtchèts.
Èl airrivait poétchaint èt rempiyé sai boy’vatte.}
Combien de nos anciens ont récité : Minuit sonnait au clocher du village...
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