Paru dans LQJ du 13.04.2012 www.lqj.ch
Fifraie, tchâv’naie, chlapaie, autant de variantes.
La jeunesse d’autrefois était tout aussi turbulente que celle d’aujourd’hui. Les jeunes gens buvaient tout autant, sinon plus, comme en témoigne cette chanson :
Les dgens diant que nôs sons fôs,
Boyans, boûebes,
Boyans, boûebes,
Les dgens diant que nôs sons fôs,
Boyans, boûebes et dmoérans fôs.
Quant à la dive bouteille, dit le refrain,
i ainme meus lai boire que de lai paiyie.
Un autre couplet fait allusion aux petits boulots :
Èt dâli nôs s’sons botès
È vendre des aillumattes,
Èt dâli nôs s’sons botès
È vendre des pieres è fusil.
Vendre des allumettes et des pierres à fusil pour subvenir au besoin et se payer à boire dont le besoin se faisait sentir jusque dans les casernes :
On diaît de nos soudaîts, ç’ât l’bataillon d’lai gotte.
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