Paru dans LQJ du 16 mai 2014
Ç’ât l’bon temps, lai Tyaitrinatte
Se poèrmoène ât long di Doubs.
Dains les aîbres lai faivatte
É réponju â coucou.
*
Mains çte poûrere Tyaitrinatte
N’é piepe ïn tot petèt sou.
T’ n’és p’oûyi l’coucou, baich’natte ?
T’n’és p’oûyi l’coucou, hou hou !
*
Tiaind que tchainte lai faivatte
Èt que répond le coucou,
Fât avoi dains sa boéchatte
A moins ïn poûer’ petèt sou.
*
Ne faît’s pe cment Tyaitrinatte
 premie tchaint di coucou.
Prentes ènne boéche dains vot’ baigatte
D’aivô quéques petèts sous.
Ecouter la chronique lue par Bernard Chapuis
Traduction
L’oiseau de richesse
C’est le printemps, Catherinette
Se promène au bord du Doubs.
Dans les arbres la fauvette
A répondu au coucou.
*
Mais cette pauvre Catherinette
N’a pas même un petit sou.
N’as-tu pas entendu le coucou, fillette ?
N’as-tu pas entendu le coucou, hou hou !
*
Lorsque chante la fauvette
Et que répond le coucou,
Il faut avoir dans sa bourse
Au moins un pauvre petit sou.
*
Ne faites pas comme Catherinette
Au premier chant du coucou.
Prenez une bourse dans votre poche
Avec quelques petits sous.
La chronique patoise du QJ en direct :
<iframe
src="http://lqj.ch/patois" style="display:block;
width:98%; height:1000px; margin:auto;" marginwidth="1"
marginheight="1">