Paru dans LQJ du 13.01.2012 www.lqj.ch
Nos voisins de l’autre côté de la frontière, ce sont les Franc-Comtois.
A quelques nuances près, leur patois est le même que le nôtre.
Dans un ouvrage bilingue, Patois de Belfort-Montbéliard et du canton du Jura , Valérie Bron, Delloise nonagénaire, a recueilli des souvenirs et des anecdotes telles que celles que l’on se racontait autrefois aux lôvrées (veillées).
I étôs ïn boûebat maintçhè, écrit-elle, ïn brije-fie, poéch’qu’i ribôs mes haîyons, mes soulaies aito, aitaint qu’Monsieur l’tiurie n’en poyait b’nâtre .
J’étais un garçon manqué, un brise-fer, parce que j’usais mes souliers, autant que Monsieur le Curé n’en pouvait bénir.
Elle parle de sa d’riere pére de sabats , de ses biaintches tchâsses , de ses quouattes dont les cheveux emmêlés formaient des kniollets , ces noeuds qui la faisaient crier quand sa mère tentait de lui détchaîrpi la tchoupe .
Elle brosse le portrait de personnages pittoresques. Nôs les ains cognus , écrit-elle. Un livre de sné et de saidgence .
En savoir plus sur le livre de Valérie Bron et François Busser
La chronique patoise du QJ en direct :
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