Par : Fleury LJ
Publié : 11 novembre 2011

A fûe

È breûle

Bernard Chapuis

Paru dans LQJ du 4.11.2011 www.lqj.ch Un incendie s’est déclaré au village. Le courrier du feu parcourt les rues en soufflant dans sa coénatte . A grand-peine, la femme réveille son sapeur de mari. {– Aipparaye-me mes aifféres }, dit celui-ci tout endormi. La brave femme lui prépare {sai tiulatte} (son pantalon), {sai vèchte, son badrie }(ceinturon), {son ryujaint caisque }(son casque reluisant), {sai pére de tchaiplès} (sa paire de souliers cloutés). {– I n’peux p’y aillaie lai painse veûde }, dit-il. {Fais-me voûere ènne boènne sope en lai fairainne} . Rien de tel, n’est-ce pas, qu’une bonne soupe à la farine pour lutter contre les flammes. Quand il arrive, non seulement, le sinistre est maîtrisé, mais la ferme reconstruite {d ’avô des neuves étales èt peus ènne tote neuve graindge...}
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