Ce village-rue
- s’étire sur près de 2 kilomètres,
- longe le ruisseau qui descend des Rangiers :
la Cornoline,
- est dominé par le Mont-Terri au sud,
- débouche sur la plaine au nord.
La route cantonale le traverse et ondoie vers le centre du village où se trouvent les bâtiments les plus importants
Informations tirées du
site de Cornol
Altitude : bureau communal 520 m
Situation géographique : pied du Mont- Terri
Cours d’eau : la Cornoline
Superficie : 1045 hectares
Sobriquet : Corbedos, (Courbe-dos)
Étymologie possible :
1. Dérivé du latin populaire «
corna
» corne (terrain en forme de pointe)
;
2. Corte «
latin cohorte) cour
; endroit clos.
Les armes, le blason :
D’argent à trois têtes de Maures de sable tortillées de gueules disposées deux et une.
Origine hypothétique : Cornol porte dans ses armes trois têtes de Maures rappelant les légions africaines au service des Romains (bâtisseurs et constructeurs des routes pour les Romains).
{{Église et chapelle :}}
{ {{Paroisse Saint-Vincent}} }
L’église Saint-Vincent construite de 1786 à 1787 devient église paroissiale de Cornol et remplace l’ancienne petite église dédiée au même saint qui était située au lieu-dit actuellement «
Véye Môtie
». ({Début de la construction 1786, on peut lire dans Grands Chemins B 232/5
A.A.E.B.})
Celle-ci était déjà citée par une bulle du Pape Alexandre
III, le 4 mai 1147 ({Églises et chapelles du Jura bernois, 1938 A. Membrez}).
Rénovation importante de l’église actuelle en 1957 (architecte M
me Jeanne Bueche).
Vitraux de Roger Bissière
Retable de Rossi en ciment anglais «
1962
».
5 novembre 1786, il faut recharger le chemin vis-à-vis de la grosse maison dont les matériaux ont été employés à la nouvelle église.
{ {{ Chapelle Saint-Gilles }} }
Situation : ouest du village, lieu-dit Saint-Gelin - Saint-Gilles (lieu-dit existant déjà au
XIVe siècle
Celle-ci est construite de 1699 à 1702, sur les fondations de l’ancienne église dite paroissiale dédiée à Saint julien. On dit qu’elle fut détruite au passage des Suédois en 1639. Cette ancienne église très somptueuse était dite à l’époque la plus ancienne de la région.
Rénovation de la chapelle Saint-Gilles en 1983 et 1984. Architecte Silvio Casagrande.
La chapelle Saint-Gilles, édifiée en 1699, sur un promontoire à l’ouest du village est classée monument historique.
Son appellation première était saint Gelin ou Julien l’hospitalier, confondu ensuite avec saint Gilles abbé. Elle est sur un ancien chemin d’accès marqué par des croix datant de 1859. Église paroissiale jusqu’en 1784.Une ermitage est mentionné en 1591. Destruction du bâtiment durant la guerre de Trente ans, comme le village voisin de Courtemblin, près de Courgenay, qui a disparu.
Des rénovations intérieures et extérieures ont été faites, durant les
XIXe et
XXe siècles, qui ont fait apparaître les croix de consécration du début du
XVIIe siècle, ainsi qu’un décor baroque sur la niche du chœur Maître-autel daté de 1704, rénové et modifié au
XIXe siècle
; statue de saint Gilles, datée de 1581, mensa médiévale sur des socles de maçonnerie plus récents, sur la face supérieure, graffiti des années 1661 et suivantes. Autels latéraux en 1734, conçus pour une église. Crucifix et statues du
XVIIIe siècle. Grille du chœur du
XIXe siècle provenant de l’église paroissiale.
{{L’Étang de la Montoie}}
L’étang de la Montoie est situé à environ 1 km du village en direction de Fregiécourt.
Un sentier permet d’en faire le tour. Une place de pique nique avec 2 tables extérieures et deux tables à l’intérieur de la cabane de la Société de pêche ainsi qu’un foyer vous permettront de passer un moment de détente dans le calme en lisière de forêt.
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