Paru dans
LQJ du 23.03.2012
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Voici les quatre saisons en patois : Le bontemps, le tchâtemps, l’hèrbâ, l’huvie . Le printemps se dit aussi le paitchi-feû (sorti dehors) en raison du réveil de la nature. La sève monte, les bourgeons éclateront, les prés reverdiront.
Autrefois, nous apprend Célestin Hornstein, les jeunes bergers confectionnaient des sifflets dans des écorces de tilleul ou de saule et chantaient : Çhote, Çhote, mon çhotrat Pou tcheussi le loup di vâ.
Siffle, siffle, mon sifflet, pour chasser le loup du val. Dans le langage local, çhotrat a un double sens. Dès lors, comment faut-il entendre cet exemple fourni par Vatré : Tiaind ton çhotrat fré des djûenes, te m’en bèyerés un (Quand ton sifflet fera des jeunes, tu m’en donneras un)
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