version 120924
Quelques pensées de Marc Monnin
Marc Monnin nous livre ici quelques pensées profondes entendues ou recueillies au cours de ses lectures.
1
Une école sans discipline est comme un moulin sans eau.
Ènne écôle sains réyee ât cment ïn mlïn sains âve.
2
Les profs nous aident à résoudre les problèmes que nous n’aurions jamais eus sans eux.
Les régents nôs aidant è réjoudre les probyèmes qu’nôs n’airïnt dj’mains aivus sains yos.
3
Si les cons étaient des fleurs, la salle des maîtres serait le plus beau des jardins.
Se les coûeréttes étïnt des çhoés, le poiye des maîtres s’rait l’pus bé des tçheutchis.
4
Mieux vaut être le dernier de sa classe que le premier imbécile venu. (R.Sabatier)
È vât meu étre le drie d’sai çhaiche que l’premie sait sains tiu.
5
Le cerveau est un merveilleux organe. Il démarre au moment où vous vous levez et ne s’arrête qu’au moment où vous arrivez à l’école.
Le cervé ât ïndéfïnmeut l’organe. È paît â môment laivoù vôs vôs yevèz èt peu èt n’se râte que tiaind qu’vôs airrivèz en l’écôle.≠
6
Je ne pourrai jamais m’amuser les dimanches car je n’arrive pas à oublier que le lendemain j’ai l’école.
I n’poérros dj’mains m’aimujaie ïn dûemoène pochqu’i n’peus p’rébiyaie que l’yundi i é l’écôle.
7
Celui qui ouvre une porte d’école ferme une prison.
Çtu qu’oeuvre ènne poûetche d’écôle çhiou ènne prijon.