Paru dans
LQJ du 5.8.2011
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Notre patois a conservé de délicieux archaïsmes. {Les dgerennes}, les poules, rappelle l’ancien français «
gelines
» qui survit dans «
gélinotte.
» Le coq se dit {pou} (bref). Ne pas confondre avec le mot {poûe} (long) qui désigne le cochon.
Comme en français, le terme {pou} s’applique au séducteur, lequel peut faire des ravages dans la gent féminine.
D’où l’expression : {Rentrèz vos dgerennes, i lâche mon pou}.
Rentrez vos poules, je lâche mon coq. Avertissement charitable adressé aux parents des jeunes filles.
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- Bernard Chapuis, LQJ 110805
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