Paru dans
LQJ du 26.8.2011
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Comme toutes les langues, le patois aime jouer avec les mots et les sonorités. Les comptines en fournissent de nombreux exemples. Quand j’étais enfant, mon père me faisait sauter sur ses genoux en chantant :
{È tchevâ, mon roncïn,
Po allaie demain â vïn.
È tchevâ, mai poutratte,
Po allaie devé Faratte.
Les poûeres dgens s’en vaint
tot balment, tot balment...}
Et le geste se voulait très lent.
{Les grôs chires s’en vaint â galop, â galop, â galop...}
- Bernard Chapuis, LQJ 110826