Paru dans Le Quotidien jurassien du 3 août 2012.
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{Vôs s’raipplèz ci véye boûebe que vniaît à lôvre tchie lai Djeainne-Mairie. Çté-ci était lai pus peute de ci coénat. È n’yi v’niaît p’ po ses sous, o Dé nani. Èlle n’aivait de foûetchune. Le tiurie aivait dj’ ainoncie les aiccodgeaiyes.
- T’airôs poéyu en pare ènne pus belle, qu’yi diyïnt ses aimis.
- Prentes mes œûyes, èt peus raivoétes-lai d’aivo mes œûyes, qu’è réponjaît.}
Vous vous souvenez de ce vieux garçon qui venait à la veillée chez la JeanneMarie. Celle-ci était la plus laide de la région. Il n’y venait pas pour ses sous, ô Dieu non. Elle n’avait pas de fortune. Le curé avait déjà annoncé les fiançailles.
- Tu aurais pu en prendre une plus belle, lui disaient ses amis.
- Prenez mes yeux, répondait-il, et regardez-la avec mes yeux.
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La chronique patoise du
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