L’aîbre de lai tchie-bridâ
1.
I aï vlu piaintè ïn damèlie,
Laivoù lai tchainson, djemais n’en voiré
Laivoù lés aibres n’aint djemais bèyie
Que dés épainnes vou dés fâs-dûes.
2.
Djainqu’è Môtie ou bïn Sïnt-Mie
I poétcheraî lai boinne novèlle
I diraî es hannes que n’voérrïnt p’oûeyie
1 vïns piaintaie ïn damèlie.
3.
Rébians nos brïndyes, bèyans-nos lai main,
Piepe ènne dyierre ne poérré durie,
Tiaind qu’ïn bon voirre, ïn pô de sné,
Et l’aimitie nos feraint tchaintaie.
4.
E vos fat tiuaie po tôt djemais
Lai croùeye rantiuere po lai rempiaicie
Poi lo paitaidge et l’aimitie
Po retrovaie nôt’ bé câre de tiere...
5.
I aî vlu piaintè ïn damèlie,
Laivoù lai tchainson, djemais n’en voiré
El é çheuri, èl é bèyie
Lés fruts socrès de lai tchie-bridâ...
{Paroles de l’Ugène, Michel Choffat sur la chanson de Renaud, ballade nord-irlandaise}
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Chanté lors de l’atelier du 160402
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Chanté par les Aidjolats à Charmoille, mars 2018
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L’arbre de la liberté.
J’ai voulu planté un damassinier
Là où la chanson, jamais n’en verrait
Là où les arbres n’ont jamais donné
Que des épines et des idoles.
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Jusqu’à Moutier ou Saint-Imier
Je porterai la bonne nouvelle
Je dirai aux hommes qui ne voudront pas entendre
Je viens planter un damassinier
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Oublions nos bringues, donnons-nous la main
Pas une guerre ne pourra durer
Quand un bon verre, un peu de bon sens
Et l’amitié nous feront chanter
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Il vous faut tuer à tout jamais
La mauvaise rancoeur pour la remplacer
Par le partage et l’amitié
Pour retrouver notre beau coin de pays
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J’ai voulu planter un damassinier
Là où la chanson, jamais n’en verrait
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté
!
{Traduction Christiane Lapaire}
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Ballade Nord irlandaise de Renaud
J’ai voulu planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Là où les arbres n’ont jamais donné
Que des grenades dégoupillées
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Jusqu’à Derry ma bien aimée
Sur mon bateau j’ai navigué
J’ai dit aux hommes qui se battaient
Je viens planter un oranger
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Buvons un verre, allons pêcher
Pas une guerre ne pourra durer
Lorsque la bière et l’amitié
Et la musique nous feront chanter
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Tuez vos dieux à tout jamais
Sous aucune croix l’amour ne se plaît
Ce sont les hommes pas les curés
Qui font pousser les orangers
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Je voulais planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté
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