Par : Fleury LJ
Publié : 25 avril 2014

Les recherches de l’abbé Jolidon, un monument au service du patois !

Louis-Joseph Fleury

La mise à jour d’un trésor déposé dans les archives du Musée Jurassien d’Art et d’Histoire, grâce au réseau Djasans et aux travaux de Jean-Paul Prongué, ouvre des perspectives fertiles aux chercheurs. Pour les amoureux du patois, ce sera un plaisir de butiner dans les inépuisables documents collectés par l’abbé Jolidon. Une partie de ses recherches, synthétisées sous forme de cartes comparatives des termes patois, permet de se rendre compte de la répartition des communautés linguistiques jurassiennes.
La richesse des documents réunis est impressionnante, l’abbé Jolidon collectionnait passionnément tout ce qui touchait au patois et notait les termes en fonction de leur origine. Un exemple des travaux de l’abbé Jolidon :

La richesses des variétés locales

Souvent,on entend dire : {On ne dit pas comme cela, chez nous on dit ...} Oui, le patois varie selon les régions, selon les villages, voire les quartiers de villages ! Ceci n’empêche pas de se comprendre ! Un animateur breton, éditeur d’un journal parlé en breton sur cassettes enregistrées, déclarait : { {{Dans une civilisation orale, où l’écrit n’existe que peu, où les gens ne lisent pas, la façon de parler, les mots utilisés, l’accent, constituaient une carte d’identité !}} } En effet, si un Aidjolat de Bchacouè prétendait être un Genvésais, sa manière de parler le trahissait immédiatement. C’est encore vrai aujourd’hui en Suisse alémanique, même si le Züritutsch a tendance à niveler les particularités locales. {{L’ensemble des cartes se trouve dans}} - le carton O - le carton Matériaux thèse Jolidon, morphologie, proverbes, comparaisons, contes - sous 552 cahier noir {{ Quelques cartes :}}