EXPO "An Mil"
 



 

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Panneau 3

Dans l'"économie de pillards" qui prévaut même avant l'époque mérovingienne, le système monétaire ne présente qu'une utilité marginale. L'or et l'argent, thésaurisés sous forme d'objets religieux et de bijoux, sont souvent transformés en pièces de monnaie et vice versa. Ces monnaies ne valent alors que par le métal précieux qu'elles contiennent.

Après avoir opté pour le monométallisme-or, les Mérovingiens frappent surtout des "tremisses" - soit des tiers de sou - pesant entre 1g et 1,5g d'or. Des artisans, les monétaires, battent monnaie pour les rois, mais également pour les cités et les grands propriétaires dans plus de 1000 localités. Les pièces frappées en Ajoie (Alsegaudia vico) et dans la vallée de Delémont (Sornegaudia vico) au milieu du 7e siècle sont destinées à un public régional.

Vers 675, l'apparition du denier d'argent, d'un poids de 1,35g permet d'élargir le cercle des utilisateurs et la gamme de produits susceptibles d'être payés par cette nouvelle pièce. Les Carolingiens imposent le monométallisme-argent. Ils réservent la frappe à la seule royauté, fixent également, et pour des siècles, la valeur du sou à douze deniers et celle de la livre à vingt sous.

Au 10e siècle, princes, évêques et féodaux se mettent à battre monnaie. Jusqu'au 13e siècle, les seules pièces mises en circulation sont les deniers, qui restent longtemps d'un usage peu fréquent pour la majorité des ruraux.

 

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