Par : Fleury LJ
Publié : 13 avril 2012

Boére

Yeuvaie l’coutre

Bernard Chapuis

Paru dans LQJ du 13.04.2012 www.lqj.ch {Fifraie, tchâv’naie, chlapaie}, autant de variantes. La jeunesse d’autrefois était tout aussi turbulente que celle d’aujourd’hui. Les jeunes gens buvaient tout autant, sinon plus, comme en témoigne cette chanson : {Les dgens diant que nôs sons fôs, Boyans, boûebes, Boyans, boûebes, Les dgens diant que nôs sons fôs, Boyans, boûebes et dmoérans fôs. } Quant à la dive bouteille, dit le refrain, {i ainme meus lai boire que de lai paiyie.} Un autre couplet fait allusion aux petits boulots : {Èt dâli nôs s’sons botès È vendre des aillumattes, Èt dâli nôs s’sons botès È vendre des pieres è fusil.} Vendre des allumettes et des pierres à fusil pour subvenir au besoin et se payer à boire dont le besoin se faisait sentir jusque dans les casernes : {On diaît de nos soudaîts, ç’ât l’bataillon d’lai gotte.}
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