Publié dans le Quotidien Jurassien le 21 juin 2019
Bé djâsaidge 8
A Des tchôs sains tchie, ç’ât c’ment ènne prochèssion sains prétre.
B Ç ’ât ïn bon prâdgeou. Ç’ât dannaidge qu’i n’y aî ran compris.
C Tiaind les dgerènnes se pouyant, ç’ât seingne de peut temps.
D En çtu que pate, an dit : «
Les poûetches de d’rie sont faites po réchôraie lai mâjon.
»
E Le pou ât maître chu son feumie.
F Ç’ât dains les véyes potats qu’an fait lai moiyoue sope.
G Pieudgeatte di maitïn ne râte pe l’ pél’rïn.
H De dous piédous, le diaingnaint r’vïnt en paintat, le predgeaint tiu nu.
I È peut tchait, bés minets.
J Ç’ât faire di paipèt po les tchaits.
K Ci prôs pacan s’ reûtat les tieuches drie l’ foénat.
Note
paintat, pan de chemise, par métonymie chemise
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Ecouter la chronique lue par Bernard Chapuis
Beau langage 8
A Des choux sans viande, c’est comme une procession sans prêtre.
B C’est un bon prédicateur. C’est dommage que je n’y ai rien compris.
C Quand les poules se pouillent, c’est signe de mauvais temps.
D A celui qui lâche un pet, on dit : «
Les portes de derrière sont faites pour aérer la maison.
»
E Le coq est maître sur son fumier.
F C’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe.
G La pluie du matin n’arrête pas le pèlerin.
H De deux plaideurs, le gagnant revient en chemise, le second cul nu.
I A vilain chat, jolis chatons.
J C’est faire de la bouillie pour les chats. (C’est peine perdue.)
K Ce gros fainéant se chauffe les fesses derrière le fourneau.