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Par : Fleury LJ
Publié : 1er décembre 2018

Les fôles d’Oswald, racontées par Fidèle Monnerat

Oswald était un personnage très original. Il habitait Vermes et son grand plaisir était de raconter des histoires aux enfants du village. Des histoires fantastiques, drôles, incroyables, mais il les racontait très sérieusement ! Fidèle Monnerat, qui les a entendues dans son enfance, nous les raconte en patois de Vermes. En voici quelques-unes.

La Fourmi du Grandmont

Fidèle Monnerat, Oswald, la fourmi 100923
Fidèle Monnerat, Oswald, la fourmi 100923
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La hauteur des gratte-ciel d’Amérique

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Fidèle Monnerat, Oswald, le marteau 100923
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Fidèle Monnerat, Oswald, le marteau 100923
un autre enregistrement de la même histoire
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Une histoire d’avion

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Les gigantesques marmites des grands bateaux !

Fidèle Monnerat, Oswald, la marmite 110421
Fidèle Monnerat, Oswald, la marmite 110421
{{Les gigantesques marmites des grands bateaux !}} Y vai vos en raicontaie ènne de ç’t’Oswald. C’était en vïnt-nûe, è Vermes, l’Oswald, vos ne le coinnyâte pe cment moi. Nian, nian, ç’tu d’Vermes. È raicontait aidé des blagues, c’était ïn pô ïn mentou tchus les bords. È pe è nos dit : « En 29, i seus ayus aivô mai soeur en Angleterre. Peu d’vaint d’pairti, nos sont allès au port po voi ces bateaux qu’es faint. È bïn, te veus m’dire mentou, hein ? Les Anglais faint des bateaux, es sont che gros, i y en djâsaie aivô le cuistot, è m’ai certifié qu’el était oblidgie de pâre ïn sous-marin po y dire patate à fond de lai tchâdiere. » Mains i veus ainco vos dire, è n’était’p che mentou qu’çoli, l’Oswald. I seus ayus faire ènne croisière ïn de ces djos, é bïn el aivait régeon, è y avait des bateaux, nom de diou, i seus airrivè è Venise, i révise, i’m seus dit ç’ât ïn bloc ou bïn quoi ? Nom de diou, c’était notre bateau. Voili mes afaints. Je vais vous en raconter une de cet Oswald, hein. C’était en 29, à Vermes, l’Oswald, vous ne le connaissez pas comme moi. Non, non, celui de Vermes. Il racontait toujours des blagues, c’était un peu un menteur sur les bords. Et puis il nous dit : « En 29, je suis allé avec ma soeur en Angleterre. Puis avant de partir, nous sommes allés au port pour voir ces bateaux qu’ils font. Eh bien, tu veux me dire menteur, hein ? Les Anglais font des bateaux, ils sont si gros, j’ai parlé avec le cuistot, il m’a certifié qu’il était obligé de prendre un sous-marin pour lui dire patate au fond de la chaudière. » Mais je veux encore vous dire, il n’était pas si menteur que celà, l’Oswald. Je suis allé faire une croisière un de ces jours, et ben il avait raison, il y avait des bateaux, nom de diou, je suis arrivé à Venise, je regarde, je me suis dit c’est un bloc ou bien quoi ? Nom de diou, c’était notre bateau. Voilà mes enfants. ----

Un train très long

Fidèle Monnerat, Oswald, long train 110421
Fidèle Monnerat, Oswald, long train 110421
{{I train bïn lông}} Bïn aîye, è peus note Oswald, èl était ai allè à New-York aivô sai soeur. Èl ât aidé aivô sai soeur. È peus è nos é dit : « Y seus ayus en lai gare, à New-York, è bïn è y aivait ïn train qu’ât patchi, bïn, vos vlèz me dire mentou, doux hoûres aiprés, le derrie wagon ècmencie seulement de boudgie. Te crais qu’èl était lông, ci train, mon fé. » {{Un train très long }} Eh oui et puis notre Oswald, il était aussi allé à New-York avec sa soeur, il est toujours avec sa soeur. Et puis il nous a dit : « Je suis allé à la gare, à New-York et bien il y a un train qui est parti, hein, vous voulez me dire menteur, deux heures après, le dernier wagon commençait seulement de bouger. Tu crois qu’il était long, ce train, mon fils. » ----