Par : Fleury LJ
Publié : 25 avril 2014

Jolidon, carton N, Crémines, Lamboing, Champoz, Court, Les Pommerats

e) Inventaire du « Carton N »

Cahier bleu « Champoz, etc. ». 28 pages

Copie, par Robert Jolidon, d’une étude antérieure effectuée sur les patois de Champoz, La Ferrière et Lamboing. Des mots en latin et français figurent dans des colonnes en regard des versions patoises de ces termes, en écriture phonétique, dans ces différents villages. L’écriture est celle de Robert Jolidon.

Cahier bleu « Patois Crémines Les Pommerats 28 sept. 45 ». 32 pages

Pages 1- 32 : Environ 150 phrases-types en français, traduites en patois en écriture phonétique, Le patois en question n’est pas celui de Crémines, serait-ce celui des Pommerats ? En fait, il s’agit plus probablement de celui Saint-Brais. Pages 20- 32. Notices grammaticales de Robert Jolidon sur le patois de Saint-Brais, avec exemples à l’appui, toujours en écriture phonétique, sans traductions : l’article défini (page 20) ; l’article indéfini et l’article partitif (page 21) ; les noms propres et les jours de la semaine (page 22) ; l’adjectif (page 24) ; les noms de nombre (page 27) ; le pronom adjectif et possessif (page 30) ; etc. Cette énumération n’est pas exhaustive. Page 32 : début de la parabole de l’enfant prodigue en patois de Saint-Brais, en écriture phonétique, sans traduction.

Cahier noir « Court ». 36 pages

Pages 1-18 : transcription par Robert Jolidon du travail d’un germanophone (non mentionné) sur le patois de Court. Les termes patois sont en écriture phonétique. Regelmässige Konjugation (pages 1-4) : Hilfsverben (pages 5-6) : Unregelmässige Verben (pages 7-18). Pages 19- 36 : Glossaire patois-français, les termes patois étant transcrits en écriture phonétique (A-Y) ; les nombres cardinaux (pages 33-34) ; les noms de lieux (page 36). Ces pages sont reprises d’un ouvrage paginé : par exemple, les noms de lieux se trouvent en pages 127-129.

Cahier noir « Lamboing ». 23 pages

Pages 1-21. Tableaux comparatifs des patois de Lamboing, Pêles, Diesse et Nods. Les termes patois, en écriture phonétique, figurent en regard du mot latin. Lettres P, S, T, C, O, V, G, L. L’écriture est celle de Robert Jolidon qui a recopié (une partie ?) de ces tableaux. Pages 22-23. Glossaire de quelques mots du patois « jurassien » élaboré par un germanophone. Les termes patois sont transcrits en écriture phonétique. Ils ne sont pas traduits en français. L’écriture est celle de Jolidon qui a simplement recopié (une partie ?) de ces études. L’auteur véritable n’est pas mentionné.

Cahier orange « sans titre ». 53 pages

Pages 1-33. Contes en patois de divers villages jurassiens, transcrits en écriture ordinaire de publications imprimées, avec parfois la traduction de certains mots ou leurs équivalents en un autre patois. Ces pièces sont l’œuvre de Jules Surdez qui les a publiées dans divers journaux jurassiens (« Le Jura » ?, « Le Pays » ?) entre 1943 et 1950. Pages 34- 39 : Trois contes de Jules Surdez (« Tiand qu’en â moue, en se coije », « A saibbait », « Lai coudri ») en patois de la Montagne ou du Clos du Doubs, en écriture ordinaire, avec traductions françaises. Petits glossaires à la fin des récits. Ils ont été publiés dans des revues jurassiennes entre 1944 et 1946. Pages 40-42. Poème en patois, « Le Tchairboinie, » en écriture ordinaire, dactylographiée, avec glossaire, publié par Jules Surdez en 1924 aux Bois. Pages 43, « Le tch’va di Jura », poème en patois, imprimé, tiré de l’ « Almanach catholique du Jura » de 1935. Avec glossaire, sans traduction. Les paroles sont de Jules Surdez. Pages 44-53. « Le Livre de Ruth », traduit en patois de Bonfol par Jules Surdez. Ecriture ordinaire, imprimée dans une revue inconnue. Glossaire. Le texte date de 1947.

Carnet noir « avec alphabet ». 19 pages

Carnet avec alphabet en marge (A-V). Glossaire sommaire patois-français, en écriture phonétique, écriture de Robert Jolidon. Autre écriture, en allemand, sans traduction patoises.

Cahier rouge, « sans titre ». 47 pages

Pages 1-2. Texte manuscrit d’un petit récit en patois, « De devaint lai vèlle », écriture ordinaire de Robert Jolidon, sans traduction française, signé « Batiche di Réchavou ». Sans glossaire, ni traduction. Page 3. Texte dactylographié en patois, « De devaint lai vèlle », écriture ordinaire, sans glossaire. Ni traduction, signé « Batiche di Réchavou », publié dans le « Pays » du 22 mai 1898. Pages 4-6. Texte dactylographié en patois, « Le tchenne en Aidjoue », sans traduction, mais avec petit glossaire, écriture ordinaire. Texte de Camille Courbat publié dans les « Actes » de l’Emulation de 1924, p. 113-116. Pages 7-10. « Petette piece en l’honneur d’lè Sainte Vierdje », texte dactylographié, écriture ordinaire, avec traduction française et petit glossaire. Le texte, signé « Latschat », a paru dans les « Actes » de l’Emulation de 1931, p. 425-430. Pages 11-12. « Noël en patois de Courgenay (Ajoie) ». Quatre strophes en patois, écriture phonétique, recueillies chez Mme Girard-Mouhat). Il est traduit en français, dactylographié. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Page 13. « Noël en patois de Fahy (Ajoie) ». Trois strophes en écriture phonétique, traduction en français, dactylographiées, recueillies chez Mme M.-Jeanne Guélat, de Fahy, née en 1825. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Page 14. « Noël en patois de Miécourt (Ajoie) ». Six strophes en patois, écriture phonétique, traduction en français, dactylographiées. Recueillies chez Mme Bertha Pheulpin, de Miécourt. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Pages 15-16. « Patois de Courtedoux (Ajoie) ». Cinq strophes facétieuses en patois, sans titre, écriture phonétique, traduction en français, textes dactylographiés. Recueillies chez M. Louis Stouder, de Courtedoux, né en 1860. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Pages 17-18. « Bon-An en patois de Porrentruy ». Huit strophes en patois, écriture phonétique, dactylographiées, traduction en français. Recueillies chez M. Coeudevez, de Porrentruy, né en 1830. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Page 19. « Bon-An en patois d’Alle ». Trois strophes en patois, écriture phonétique, dactylographiées. Traduction en français. Remerciements en patois, écriture phonétique, avec traduction française. Recueillis chez Joseph Billieux à Alle. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Page 20. « Non-An, variante en patois de Rocourt ». Deux strophes en patois, écriture phonétique, traduction française, dactylographiées. Texte recueilli chez Gustave Quiquerez, aubergiste à Rocourt. Variante en patois de Coeuve, une strophe en écriture phonétique, traduction française, dactylographiée. Texte recueilli chez Mlle Thérèse Ribeaud, de Coeuve, née en 1834. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Page 21. « Remerciements ». Texte patois, écriture phonétique, traduction française, recueilli par Xavier Kohler. Dactylographié. « Autre remerciement en patois de Miécourt », écriture phonétique, dactylographié, recueilli chez Mme Bertha Pheulpin, de Miécourt. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Page 22. Autres remerciements en patois de Grandfontaine », en écriture phonétique, dactylographiée, avec traduction française. Deux strophes recueillies chez Xavier Babey, de Grandfontaine. Autre « remerciement » en patois de Courrendlin, une strophe, écriture phonétique, traduction française, dactylographiées. Texte recueilli chez M. Oscar Broquet, de Courrendlin. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Pages 23-24. Texte patois en six strophes sur la Saint-Martin, écriture phonétique, patois de Villars sur Fontenais recueilli chez M. Célestin Jacquat de Villars sur Fontenais. Traduction française, dactylographié. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Pages 25-26. « Complainte du Pauvre Pèlerin (patois de Courtedoux) ». Douze strophes en patois, écriture phonétique, dactylographiées, sans traduction française. Texte recueilli chez Mme Agathe Sangsue, de Courtedoux, née en 1833. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Pages 27-29. « Complainte de la Sainte-Vierge et du Mauvais Riche (patois de Courtedoux) ». Poème en huit strophes en patois de Courtedoux, écriture phonétique, dactylographié, traduction en français. Le texte est recueilli chez Agathe Sangsue, de Courdedoux, née en 1833. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Pages 30-31. « La Payisson », « Chant des bouviers ». Six strophes en patois, écriture phonétique, dactylographiées, avec traduction française. Texte recueilli chez Pierre-Joseph Monnin, de Develier, né en 1822. Le poème se chante le soir du 5 janvier, uniquement à Develier. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Pages 32-35. « Parodie des vêpres des Morts (Patois de Charmoille) ». Deux strophes en patois, écriture phonétique dactylographiée, en latin-patois mélangé. Traduction française. D’après Joseph Bron, de Charmoille. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Pages 34-35. « Autre parodie en patois de Develier ». Une strophe dactylographiée, en patois et français, écriture phonétique. Texte de Pierre-Joseph Monnin, né en 1822 à Develier. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Page 35. « Autre parodie en patois de Courtedoux ». Une strophe en patois et en latin, écriture phonétique, traduction française, dactylographiée. Texte de Louis Vetter, de Courtedoux. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Pages 36-37. « Autre pitçhe-mai ». (Patois de Bonfol) ». Poème facétieux en patois, écriture phonétique, traduction française, dactylographié. Texte de Marie Macquat, née en 1840 à Bonfol. Le tout est tiré d’un ouvrage inconnu, peut-être les « Archives suisses des traditions populaires », périodique consacré aux patois et au folklore helvétique, notamment les articles parus dans les années 1900-1920. Pages 38-45. Livret imprimé de sept pages « En r’veniaint d’lai foire de Pouéreintru. Saynète humoristique patoise », auteur C(amille) Courbat. La pièce a été présentée à Porrentruy en 1919. Texte en patois, écriture ordinaire, non traduit, mais avec explications pratiques en français. Pages 46-47. Livret imprimé « La crèche. Drame populaire au patois de Besançon, 16e édition, Besançon, 1929 ». Timbre de la « Patronale Jeanne d’Arc, Delle (Haut-Rhin) ». Ces textes, n’étant pas en patois jurassien, ne sont pas reproduits ici.